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Vanité – Cogita Morie

Vanité-Cogita Morie
©Franck Boucourt / Musée Henri Boëz

Ça ne tient qu’à un fil …

Anonyme (École flamande)
Vanité – Cogita Morie
Fin 16e – début 17e siècle
Huile sur bois
37,2 x 48,8 cm
Maubeuge, Musée Henri Boëz

La peinture flamande est souvent décrite comme une peinture austère, plus volontairement tournée vers les natures mortes et les sujets religieux. En effet, dans les pays protestants, les grandes scènes religieuses retraçant la vie du Christ ou des saints par exemple, n’étaient plus appréciés. On leur préférait des peintures de plus petits formats contenant un message religieux discret ou une morale. L’objectif était d’encourager à un mode de vie pieux.

Ici c’est bien le cas avec ce qu’on appelle une vanité : « cogita morie » (« souviens-toi que tu vas mourir » en latin). Tout ici rappelle la finitude de l’homme : le crâne et les os, le sablier et même cette feuille, prête à tomber de la table sur le bord de laquelle elle est en équilibre. Toutefois, le peintre ne renonce pas pour autant à la tentation du décoratif : la table semble être recouverte d’un tissu ou d’une tapisserie haute en couleur.

Vanité-Cogita Morie
©Franck Boucourt / Musée Henri Boëz